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Contexte

A partir du 13 septembre au 1er octobre 2021, le Conseil des Droits de l'Homme (CDH) célébrera sa 48e session. Au cours de la session, le Conseil discutera des rapports annuels du Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones et du Mécanisme d'Experts sur les Droits des Peuples Autochtones. Il discutera également du rapport du Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme sur les droits fondamentaux des peuples autochtones. En plus, le 28 septembre, le CDH accueillera le Panel Annuel sur les Droits des Peuples Autochtones.^[1]

Dans ce contexte, l’International Work Group on Indigenous Affairs ''Groupe de Travail International sur les Affaires Autochtones” et Indigenous Peoples Rights International (IPRI) souhaite souligner la situation des défenseurs des droits des peuples autochtones dans le cadre d'activités liées aux entreprises.

Compte tenu de l'impact des activités liées aux entreprises sur les droits de l'homme, il est fondamental que les questions relatives aux peuples autochtones soient correctement traitées par le Conseil des Droits de l'Homme et ses Mécanismes, en particulier dans les processus actuels liés aux droits de l'homme et aux entreprises. Les peuples autochtones devraient être inclus dans les discussions en cours concernant la Feuille de route pour la prochaine décennie de mise en œuvre des Principes Directeurs des Nations Unies (UNGP+). La feuille de route est actuellement en cours d'élaboration par le Groupe de Travail sur les Entreprises et les Droits de l'Homme. En outre, les négociations intergouvernementales en cours sur un instrument juridiquement contraignant sur les questions et d'autres processus régionaux tels que le devoir de diligence obligatoire de l'UE.

L'adoption des Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux Entreprises et aux Droits de l'Homme (UNGP) en 2011 a été une étape importante de la communauté internationale. La première décennie de mise en œuvre a vu des progrès significatifs en termes d'engagements au niveau politique pour protéger et respecter les droits de l'homme dans le contexte des activités commerciales. Ces développements ont contribué à sensibiliser et à attirer l'attention sur les préoccupations des peuples autochtones en ce qui concerne les affaires. Néanmoins, les peuples autochtones continuent de faire face à des violations flagrantes des droits humains liées aux activités commerciales sur leurs terres et territoires traditionnels.

L'IWGIA et l'IPRI ont récemment lancé plusieurs initiatives pour répondre à ces problèmes, notamment le renforcement des capacités des peuples autochtones sur le terrain. Il s'agit notamment de la publication « Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux Entreprises, aux Droits de l'homme et aux Peuples Autochtones – Progrès réalisés, lacunes dans la mise en œuvre et défis pour la prochaine décennie » ; et une vidéo informative et de plaidoyer sur « Les peuples autochtones et l'UNGP ».

Objectifs de l'événement parallèle

• Sensibiliser à l'impact des entreprises sur les peuples autochtones et leurs défenseurs à travers le monde ;
• Sensibiliser sur les progrès, les leçons apprises et les lacunes au cours de la première décennie de la mise en œuvre des Principes directeurs des Nations Unies en relation avec les Peuples Autochtones ;
• Fournir des recommandations que le CDH pourrait prendre en compte dans sa résolution annuelle sur les droits des peuples autochtones concernant le renforcement de la mise en œuvre des Principes directeurs des Nations Unies  et l'engagement des peuples autochtones et accroître la protection des défenseurs des droits humains autochtones dans ce contexte.

Ordre du jour

Date: le 29 Septembre 2021. 14:00 Heure de Génève
Temps: 14:00 – 15:40 Heure de Génève (vérifiez votre heure ici )
Lieu: https://bit.ly/38NP0zw
Interprétation: disponible en anglais, espagnol, russe, et français

Ordre du jour Détaillé (1 heure 40minutes)

Modérateur:

Pavel Sulyandziga – Fondateur et Président de la Fondation Batani. Ancien membre du Groupe de Travail des Nations Unies sur les Entreprises et les Droits de l'Homme. Ancien membre de la Chambre Publique de Russie. Jusqu'en 2010, il a été le premier vice-président de l'Association Russe des Peuples Autochtones du Nord (RAIPON) et membre de l'Instance Permanente des Nations Unies sur les Questions Autochtones (2005-2011).

Mot d'ouverture:

M. Morten Jespersen - Ambassadeur Extraordinaire et Représentant Permanent du Danemark auprès des Nations Unies et de l’OMC. Ancien sous-secrétaire au développement mondial et à la coopération au sein de l'organisation danoise de développement au sein du ministère danois des Affaires étrangères. M. Morten Jespersen a plus de 25 ans d'expérience dans la coopération au développement et les affaires étrangères, notamment dans des domaines tels que la politique étrangère et de développement, l'emploi dans les pays en développement, le développement et la mise en œuvre d'efforts humanitaires et la coopération au développement.

Panelistes:

Prescilia Monireh - activiste autocchtone de la République démocratique du Congo. Prescilia est connue pour son engagement de longue date à défendre les droits des territoires autochtones et les menaces auxquelles ils sont confrontés, notamment l'exploitation forestière, l'exploitation minière et les actions de conservation.

Rukka Sombolinggi - Torajan des hauts plateaux de Sulawesi, est la première femme secrétaire générale de l'Alliance des Peuples Autochtones de l'Archipel (AMAN), la plus grande organisation de peuples autochtones au monde au niveau national. De 2009 à 2012, Rukka a été membre du Conseil exécutif du Pacte des peuples autochtones d'Asie/AIPP représentant la Malaisie, les Philippines, l'Indonésie et le Timor-Leste. Elle a écrit le chapitre indonésien du monde autochtone, un rapport mondial annuel sur les peuples autochtones par le Groupe de Travail International sur les Affaires Autochtones basé à Copenhague, au Danemark.

Alancay Morales Garro – membre du peuple Brunka au Costa Rica. Actuel Coordonnateur Mondial du Plaidoyer pour Indigenous Peoples Rights International. Il a une formation en Ingénierie et en Droits de l'Homme. Il a travaillé aux niveaux national et international; dans les organisations non gouvernementales ; et dans les secteurs public et privé.

Experts Réacteurs:

Ms. Anita Ramasastry – Membre du Groupe de Travail des Nations Unies sur les Entreprises et les Droits de l'Homme. Roland L. Hjorth, Professeur de Droit et Directeur du Programme d'Etudes Supérieures en Développement International Durable à la faculté de Droit de l'Université de Washington. De 2009 à 2012, elle a été conseillère principale auprès de l'Administration du commerce international du département américain du Commerce. Elle est l'auteur de nombreux articles et rapports scientifiques axés sur les questions émergentes dans les entreprises et les droits de l'homme, y compris l'enquête influente sur l'accès aux recours, le commerce, la criminalité et les conflits et a récemment coprésidé une commission indépendante d'experts axée sur le commerce, la criminalité et les droits de l'homme.

Francisco Calí Tzay - diplomate Maya Kaqchikel du Guatemala. Il est l'actuel Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones. Il a été fondateur et membre de différentes organisations autochtones au Guatemala. Ancien Président du Comité pour l'Elimination de toutes les formes de Discrimination Raciale.

Mot de clôture:

Joan Carling - Directrice de l’Indigenous Peoples Rights International. Secrétaire Général du Pacte des Peuples Autochtones d'Asie (AIPP) 2008-2016. Membre de l'Instance Permanente sur les Questions Autochtones (2014-2016). Co-organisatrice du Grand Groupe des Peuples Autochtones pour le Développement Durable-IPMG.