Contexte / justification
Les Aytas du centre de Luçon vivent des vies simples. Pour eux, la terre c’est la vie, c’est pourquoi ils sont engagés dans l’agriculture collective et la vie. Malgré les riches ressources naturelles de leurs terres, les Aytas, avec tous les autres groupes autochtones du pays, restent dans le secteur le plus pauvre de la société. Ils sont victimes non seulement de calamités, mais aussi d'inégalités sociales et d'injustices.
Tout au long, les Aetas ont réussi à persister et à préserver leur riche domaine ancestral. Outre les terres fertiles et les plans d'eau, leurs vastes zones montagneuses recèlent d'abondantes richesses en minéraux. En fait, en plus de 20 ans d’opérations d'exploitation de Mines de Benguet Incorporated à San Marcelino, Zambales, ils ont extrait à profusion des millions de tonnes de minerais des montagnes.
Malgré cela, le peuple Aeta n'a pas profité des opérations et a plutôt souffert des effets néfastes de l'extraction et de l'exploitation minière négligente dans la région trois décennies après la fermeture des mines de Benguet. Les cours d'eau entourant les communautés sont devenus mortels en raison des déchets chimiques de l'activité minière. Ceci en revanche, a détruit leurs récoltes, endommagé leur sol et rendu malades plusieurs personnes de la communauté.
Cette expérience tragique a motivé les Aetas à défendre leurs terres contre toute tentative de pillage. En 2015, les communautés autochtones unies ont réussi à empêcher la société Aboitiz et son projet géothermique d'opérer à Zambales. Cette victoire, cependant, n'a pas empêché d'autres sociétés de menacer les terres ancestrales d'Aeta alors que Dizon Copper-Silver Mines Inc. tentait de lancer une exploration minière cette année.
Au milieu de la pandémie, les communautés Aeta a une fois de plus forgé des unités parmi son peuple pour arrêter la tentative d'exploration minière à San Marcelino. Cependant, leur union capitale a été perturbée par l'intensification de la militarisation. Le 21 août dernier, une opération militaire dirigée par la 703e brigade de reconnaissance et le 48e bataillon d'infanterie de la 7e division d'infanterie de l'armée philippine a semé la terreur dans la communauté Aeta de Sitio Lumibao, Brgy. Buhawen, San Marcelino, Zambales. Justifiant l'attaque comme un acte de poursuite des membres de la nouvelle armée populaire, l'armée a largué des bombes sur les terres ancestrales qui ont contraint la communauté à évacuer. L'incident a touché 695 personnes (ou 192 familles)
This tragic experience motivated the Aetas to defend their lands from all attempts of plunder. Last 2015, the united indigenous communities victoriously stopped the Aboitiz corporation and its geothermal project from operating in Zambales. This victory, however, did not stop other companies from threatening Aeta’s ancestral lands as the Dizon Copper-Silver Mines Inc. attempted to launch a mining exploration this year.