Le Fonds est ouvert aux défenseurs des droits de la personne autochtone, aux membres d’organisations, d’institutions et de collectivités autochtones, faisant face à de graves menaces pour leurs droits individuels ou collectifs. Ces menaces sont particulièrement liées aux actes de criminalisation, qui comprennent la détention illégale et de fausses accusations criminelles, l’assassinat possible, l’imputation d’actes criminels contre des personnes, entre autres, qui visent à les empêcher de faire valoir leurs droits. Ce Fonds fournit une aide financière pour leur protection et leur sécurité, comme la fourniture de ressources pour l’assistance juridique aux personnes qui font face à de fausses accusations, à ceux qui sont en détention pendant les audiences et à ceux qui sont déjà condamnés et détenus pour des fausses accusations ou inventées de toutes pièces.
Le Fonds aidera également les peuples autochtones qui sont expulsés/déplacés de leurs territoires ou qui sont menacés d’être expulsés. L’expulsion ou le déplacement, ou la menace d’expulsion, est appuyé par une loi ou une politique qui contrevient aux droits des peuples autochtones à leurs terres, territoires et ressources, ou est mis en œuvre par des agents de l’État. Les peuples autochtones concernés ont immédiatement besoin d’un soutien juridique ou financier pour assurer leur sécurité et leur bien-être.
Le Fonds aidera également les femmes autochtones qui sont particulièrement ciblées en raison de leur genre ou sont devenus victimes de violence basée sur le genre par des membres des forces militaires ou des forces de l’État, y compris les forces de sécurité dans les parcs nationaux ou les zones protégées, les paramilitaires, les gardes d’entreprises privées comme les sociétés minières, etc.